Pont de l’Ill (Huttenheim - enfants)

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<< Nous nous dirigeons à présent vers la rivière. >>

10 : Pont de l’Ill

1948

<< Savez-vous les enfants, qu’au Moyen Âge, on pouvait voir depuis ce pont, des pêcheurs assis dans des barques ?

Mais je dois vous révéler que dans le passé, il y eu des ponts de structures différentes. Celui en bois, puis celui en métal.


En effet, à cette époque les habitants d’Huttenheim, jetaient des filets depuis leurs embarcations. Ils en remontaient des fritures de petite taille.

On utilisait également des lignes avec hameçons, pour les espèces un peu plus grandes.

Les poissons que l’on trouvait, étaient des carpes, des gardons, des tanches, des perches, des brochets ou bien encore des truites.

Les villageois revenaient sur le bord, chargés de paniers remplis de victuailles, qui faisaient le bonheur de leur famille.

Je les observais très souvent et cela me donna l’envie, de faire de même. Un matin, je me suis risqué à aller pêcher. Mais pour cela, je dus emprunter une bourriche à l’un des riverains.

Celui-ci venait de rentrer de sa sortie sur l’Ill et avait négligemment laissé son ustensile, dans la cour.

L’ayant remarqué, j’ai attendu quelques heures, pour emprunter ce dont j’avais besoin.

Avant d’embarquer, j’ai regardé de tous les côtés, afin de voir si quelqu’un me guettait. Ne voyant personne, je suis monté rapidement, dans une embarcation abandonnée sur la berge .

Il me suffisait maintenant, de ramer au plus vite, afin de m’éloigner le plus loin possible du pont.

Une fois hors de vue de tous, j’ai lancé mon filet. Pendant le temps qui a suivi, j’admirais la nature, qui était si belle de ce côté du village.

Lorsque plus tard, j’ai remonté mon matériel, une surprise m’attendait. Figurez-vous les amis, que ma pêche était miraculeuse. J’avais de quoi manger pendant plusieurs jours.

Je me suis promis de renouveler cet exercice.

Ce que j’ai fait bien sûr, en dérobant à nouveau, le filet et le rafiot de mon fidèle batelier. Mais j’ai entendu dire que l’on me traquait, par prudence, j’espaçais mes sorties en barque.>>