Ecole des filles (Huttenheim - enfants) : Différence entre versions

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Il faut dire, que ma nuit avait été très mouvementée.
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J’avais vadrouillé dans les rues, jusqu’à une heure avancée du matin.
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Ma balade m’avait entraîné jusqu’à Benfeld et j’avais du ruser pour ne pas être vu, par d’éventuels badauds.
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Il est vrai qu’au fil du temps, je deviens de plus en plus audacieux dans mes escapades. Un jour, ma curiosité et mon audace me joueront un mauvais tour.
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Donc, je vous racontais, qu’un après-midi, pendant ma  sieste, un bruit de voix me réveilla.
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Je dressai l’oreille, pour tenter de suivre la conversation.
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- Ces filles tout de même, elles en font du raffut dans la cour de l’école.
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- Oui, vous avez raison, la ¨Berthe¨ répondit  une seconde personne,  on m’a rapporté, qu’elles se chamaillent souvent, à propos de tout et de rien.
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- Allons mesdames, on dirait que vous n’avez jamais été jeune, s’exclama d’un ton plus rude, une troisième voix.
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N’avez-vous pas honte de critiquer ces fillettes. Une cour d’école est faite pour des enfants et ces petites ont besoin de se défouler.
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Le silence s’était installé, et personne n’osait prendre la parole.    Mal à l’aise, d’avoir été remises à leur place, les deux braves femmes voulaient s’excuser, d’avoir eu de si mauvaises pensées. 
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Quelques secondes plus tard, l’une d’elles prit la parole et dit :
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- En fait, vous avez bien raison ¨la Jeanne¨!
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- Oui, nous sommes de mauvaises femmes, en parlant ainsi des enfants, approuva la  ¨Marie¨. C’est vrai qu’il faut bien que jeunesse se passe !
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Je les entendis encore discuter pendant quelques minutes, mais leurs voix s’éloignaient de plus en plus.
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Puis, je n’entendis plus rien, car … je m’étais endormi.>>
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<< Il y a bien longtemps les filles rejoignaient cette école.>>

9 : Ecole des filles

1844





<< Je me suis assoupi un après-midi, couché à l’ombre d’un arbuste, pas très loin du lavoir.

Il faut dire, que ma nuit avait été très mouvementée. J’avais vadrouillé dans les rues, jusqu’à une heure avancée du matin. Ma balade m’avait entraîné jusqu’à Benfeld et j’avais du ruser pour ne pas être vu, par d’éventuels badauds.

Il est vrai qu’au fil du temps, je deviens de plus en plus audacieux dans mes escapades. Un jour, ma curiosité et mon audace me joueront un mauvais tour.

Donc, je vous racontais, qu’un après-midi, pendant ma sieste, un bruit de voix me réveilla.

Je dressai l’oreille, pour tenter de suivre la conversation. Une première voix disait : - Ces filles tout de même, elles en font du raffut dans la cour de l’école. - Oui, vous avez raison, la ¨Berthe¨ répondit une seconde personne, on m’a rapporté, qu’elles se chamaillent souvent, à propos de tout et de rien. - Allons mesdames, on dirait que vous n’avez jamais été jeune, s’exclama d’un ton plus rude, une troisième voix.

N’avez-vous pas honte de critiquer ces fillettes. Une cour d’école est faite pour des enfants et ces petites ont besoin de se défouler.

Le silence s’était installé, et personne n’osait prendre la parole. Mal à l’aise, d’avoir été remises à leur place, les deux braves femmes voulaient s’excuser, d’avoir eu de si mauvaises pensées.

Quelques secondes plus tard, l’une d’elles prit la parole et dit : - En fait, vous avez bien raison ¨la Jeanne¨!

- Oui, nous sommes de mauvaises femmes, en parlant ainsi des enfants, approuva la ¨Marie¨. C’est vrai qu’il faut bien que jeunesse se passe !

Je les entendis encore discuter pendant quelques minutes, mais leurs voix s’éloignaient de plus en plus. Puis, je n’entendis plus rien, car … je m’étais endormi.>>