Presbytère (Benfeld) : Différence entre versions
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Version du 3 juillet 2019 à 16:39
Cette grande demeure construite en 1754 à côté du rempart a été financée par la famille d’Andlau, qui percevait la dîme et assurait depuis le 15e siècle le patronage de la paroisse de Benfeld.
13 : Presbytère (1754)
Le presbytère de Benfeld, par ses dimensions imposantes, est le bâtiment d’inspiration baroque le plus représentatif du 18e siècle dans la cité. Il a été construit en 1754 par la famille d’Andlau. Ceci s’explique car, depuis le 15e siècle et ce jusqu’à la Révolution française, cette famille noble perçoit les recettes de la dîme (en tant que décimateur) et participe à la nomination du clergé paroissial (on appelle cela être collateur), ce qui incombe un certain nombre d’obligations, notamment la reconstruction du presbytère lorsque ce dernier n’est plus en état d’accueillir décemment les membres du clergé.
Notre presbytère, qui possède deux niveaux d’élévation et dont les façades principales sont pourvues de cinq travées d’ouvertures cintrées, est surmonté d’une imposante toiture à combles brisés, dite à la Mansart. Il est à noter que le bâtiment réemploie d’un édifice d’époque Renaissance (début du 17e siècle ?) une petite cave voûtée ainsi qu’un départ d’escalier rococo portant le millésime de 1620. Cela signifie qu’une construction contigüe aux fortifications précédait déjà cet emplacement et que son sous-sol était suffisamment solide pour être remployés en tant que cellier. Jadis, le jardin de la cure était ceint par les fortifications médiévales que nous venons d’évoquer, tandis que côté rue, un haut mur de clôture percé d’un portail monumental avec un arc en anse de panier délimite la propriété de la voirie.
Le petit bâtiment sous lequel les promeneurs passent désormais pour rejoindre le parc des Remparts est dénommé sous le terme de « Kapizinerhissele », ou « maisonnette des capucins ». Ces religieux présents alors à Sélestat étaient très souvent sollicités et sont reconnus pour leurs sermons au cours du 18e siècle.
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