Chancellerie de la Ville (Benfeld - enfants) : Différence entre versions
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+ | Elle renfermait pendant un temps la chancellerie de Benfeld. | ||
+ | Cette administration était bien placée près de l’hôtel de ville, de l’église et du marché. | ||
+ | Celui-ci avait lieu le mercredi dans la rue voisine, plus précisément là où se trouve actuellement le restaurant ¨le brochet¨. | ||
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+ | Étant donné l’arrivée de nombreuses familles d’ouvriers au 19ème siècle, un jour de marché hebdomadaire ne suffisait plus. | ||
+ | Une deuxième journée de halle fut donc instaurée et l’on décida que le vendredi permettrait aux habitants de faire leurs emplettes. | ||
+ | Ce jour supplémentaire de foire était réservé aux étalages de légumes, fruits, beurre, œufs, poisson et pain. | ||
+ | On retrouvait ces jours-là beaucoup de monde dans la ruelle menant à l’hôtel de ville. | ||
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+ | Selon les dates du calendrier, coïncidant aux récoltes de légumes, on pouvait trouver des navets, oignons, poireaux et bien d’autres légumes encore comme | ||
+ | du cresson et des orties qui remplaçaient à cette époque les épinards. | ||
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+ | Un peu plus loin, de grosses miches de pain paysan alignées, sur un drap de toile de jute blanc, attendaient les premiers acquéreurs. | ||
+ | Cette nourriture si précieuse, devrait tenir quelques jours, au moins jusqu’au prochain jour de marché. | ||
+ | Les voix des chalands vous incitaient à vous approcher de leur étals. Sur le présentoir suivant, des œufs frais pondus du matin étaient délicatement déposés dans des panières. | ||
+ | A quelques pas de là, un paysan prélevait déjà pour un couple d’acheteurs, une portion de sa grosse motte de beurre,. | ||
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+ | D’alléchantes pommes, poires, et cerises incitaient les paysannes à remplir de fruits leur corbeille,. | ||
+ | La placette s’animait lorsque les cris des chalands invitaient les nouveaux venus à venir goûter les produits mûrs de la région. | ||
+ | On entendit une voix forte s’exclamer : | ||
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+ | Son voisin enchérissait de plus belle en s’exclamant : | ||
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+ | L’ambiance chaleureuse gagnait la foule. Les chalands se regardaient en souriant et se laissaient tenter par les camelots. | ||
+ | Jupes et coiffes s’entremêlaient devant les présentoirs de fortune des vendeurs . | ||
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+ | L’occasion était donnée ce jour-là, de se rencontrer entre voisins et connaissances. Certains venaient même de très loin en espérant rencontrer une fréquentation connue. | ||
+ | Leurs emplettes terminées, les bonnes gens s’arrêtaient à tour de rôle, à la taverne d’une rue voisine. Là, l’aubergiste ravi de revoir des personnes connues, leur versait un pichet d’une boisson fraîche. | ||
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+ | Je vous assure les enfants, qu’il régnait une belle ambiance ces jours-là ! | ||
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Version du 5 juillet 2019 à 00:17
15 ¨La Chancellerie 1642.¨
Arrêtons-nous maintenant devant cette belle bâtisse du 17ème siècle.
Elle renfermait pendant un temps la chancellerie de Benfeld. Cette administration était bien placée près de l’hôtel de ville, de l’église et du marché. Celui-ci avait lieu le mercredi dans la rue voisine, plus précisément là où se trouve actuellement le restaurant ¨le brochet¨.
Étant donné l’arrivée de nombreuses familles d’ouvriers au 19ème siècle, un jour de marché hebdomadaire ne suffisait plus. Une deuxième journée de halle fut donc instaurée et l’on décida que le vendredi permettrait aux habitants de faire leurs emplettes. Ce jour supplémentaire de foire était réservé aux étalages de légumes, fruits, beurre, œufs, poisson et pain.
On retrouvait ces jours-là beaucoup de monde dans la ruelle menant à l’hôtel de ville.
Selon les dates du calendrier, coïncidant aux récoltes de légumes, on pouvait trouver des navets, oignons, poireaux et bien d’autres légumes encore comme
du cresson et des orties qui remplaçaient à cette époque les épinards.
Un peu plus loin, de grosses miches de pain paysan alignées, sur un drap de toile de jute blanc, attendaient les premiers acquéreurs. Cette nourriture si précieuse, devrait tenir quelques jours, au moins jusqu’au prochain jour de marché. Les voix des chalands vous incitaient à vous approcher de leur étals. Sur le présentoir suivant, des œufs frais pondus du matin étaient délicatement déposés dans des panières.
A quelques pas de là, un paysan prélevait déjà pour un couple d’acheteurs, une portion de sa grosse motte de beurre,.
Les paniers commençaient à s’alourdir aux bras des dames.
Le marchand de poissons, attendait patiemment des passants intéressés. De temps en temps, il prenait la parole pour inciter les paysans à acheter des truites pour le déjeuner du jour.
Les badauds se déplaçaient maintenant vers les autres stands, placés en face.
En s’approchant, on discernait des fruits bien mûrs sur les gondoles. D’alléchantes pommes, poires, et cerises incitaient les paysannes à remplir de fruits leur corbeille,. La placette s’animait lorsque les cris des chalands invitaient les nouveaux venus à venir goûter les produits mûrs de la région. On entendit une voix forte s’exclamer : – Venez ma petite dame, approchez-vous. Goûter mes bonnes poires du pays ! Son voisin enchérissait de plus belle en s’exclamant : - Tâtez-moi ces oignons, mon bon monsieur et vous m’en direz des nouvelles ! Il n’y a pas de meilleure qualité sur ce marché…
Le poissonnier prenait la relève, en pointant du doigt ses poissons. - Mes poissons ont été péchés de très bonne heure ce matin. Si ce n’est pas du frais, cela madame !
L’ambiance chaleureuse gagnait la foule. Les chalands se regardaient en souriant et se laissaient tenter par les camelots. Jupes et coiffes s’entremêlaient devant les présentoirs de fortune des vendeurs .
L’occasion était donnée ce jour-là, de se rencontrer entre voisins et connaissances. Certains venaient même de très loin en espérant rencontrer une fréquentation connue. Leurs emplettes terminées, les bonnes gens s’arrêtaient à tour de rôle, à la taverne d’une rue voisine. Là, l’aubergiste ravi de revoir des personnes connues, leur versait un pichet d’une boisson fraîche.
Je vous assure les enfants, qu’il régnait une belle ambiance ces jours-là ! Je n’étais pas peu fier, de me faufiler entre les villageois.
Les gens me saluaient en souriant, et certain m’interpellaient avec bonne humeur :
- Mais c’est notre petit ¨Stubi¨ qui fait son marché ce matin ! >>