Relais de poste (Benfeld) : Différence entre versions

 
 
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Implanté au bord de la « Landstross », ancêtre de la route royale, impériale ou nationale (selon l’époque et le régime politique en place), le site occupé par l’ancien relais de poste de Benfeld est à l’origine une propriété située extra-muros, près de la demi-lune donnant accès à la place-forte. A son emplacement se trouvait alors l’auberge « Zur Karthaune » (Au Canon), implantée en 1625, et dont les bâtiments sont reconstruits par l’aubergiste Scheck, en 1696, en remployant des matériaux de démolition de l’ancien château et des remparts de la ville.
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Cette auberge tenait également lieu de relais de poste à compter du 17e siècle. De part sa position, elle permettait une liaison des convois et du courrier vers Sélestat au Sud et Strasbourg au Nord. La famille Stackler, propriétaire des lieux au cours du 18e siècle et durant une partie du 19e siècle, gère l’établissement et reconstruit ses bâtiments, comme en atteste la porte piétonne aménagée dans le mur d’enceinte et dont les ferronneries présentent le millésime de 1742 et le cor du postillon.
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C’est alors le temps des malles-postes… Le 10 septembre 1828, les notabilités de Benfeld y accueillent le roi Charles X, lors de son voyage en Alsace. Cependant, la construction de la ligne de chemin de fer Strasbourg-Bâle, achevée en grande partie en 1841, porte le coup fatal au relais de poste, qui est ultérieurement transformé en exploitation agricole par les derniers Stackler puis, à compter de 1881, année durant laquelle la famille Andlauer en fait l’acquisition, en un négoce de tabac. La famille y fait divers embellissement, notamment le perron à colonnes ainsi que le jardin d’hiver, murant ainsi l’une des deux grandes arcades servant jadis au passage des diligences.
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Les bâtiments du relais postal, qui forment un grand U autour d’une vaste cour, se composent de plusieurs dépendances, comme par exemple les anciennes écuries qui longent la rue du Relais postal (rehaussées en 1904). Mais la maison du maître de poste constitue le bâtiment le plus prestigieux de l’ensemble, avec son toit à croupe et ses nombreuses fenêtres cintrées.
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09Ben DSC 0579 Relais de poste.jpg

Reconstruit au 18e siècle au bord de la route royale, ce relais de poste, qui était aussi une auberge au 17e siècle, a joué un rôle déterminant entre Strasbourg et Sélestat. La maison du maître de poste, de 1742, avec des volumes et des fenêtres cintrées, témoigne encore du prestige de cette fonction.

9 : Relais de poste (1742)

Implanté au bord de la « Landstross », ancêtre de la route royale, impériale ou nationale (selon l’époque et le régime politique en place), le site occupé par l’ancien relais de poste de Benfeld est à l’origine une propriété située extra-muros, près de la demi-lune donnant accès à la place-forte. A son emplacement se trouvait alors l’auberge « Zur Karthaune » (Au Canon), implantée en 1625, et dont les bâtiments sont reconstruits par l’aubergiste Scheck, en 1696, en remployant des matériaux de démolition de l’ancien château et des remparts de la ville.

Cette auberge tenait également lieu de relais de poste à compter du 17e siècle. De part sa position, elle permettait une liaison des convois et du courrier vers Sélestat au Sud et Strasbourg au Nord. La famille Stackler, propriétaire des lieux au cours du 18e siècle et durant une partie du 19e siècle, gère l’établissement et reconstruit ses bâtiments, comme en atteste la porte piétonne aménagée dans le mur d’enceinte et dont les ferronneries présentent le millésime de 1742 et le cor du postillon. C’est alors le temps des malles-postes… Le 10 septembre 1828, les notabilités de Benfeld y accueillent le roi Charles X, lors de son voyage en Alsace. Cependant, la construction de la ligne de chemin de fer Strasbourg-Bâle, achevée en grande partie en 1841, porte le coup fatal au relais de poste, qui est ultérieurement transformé en exploitation agricole par les derniers Stackler puis, à compter de 1881, année durant laquelle la famille Andlauer en fait l’acquisition, en un négoce de tabac. La famille y fait divers embellissement, notamment le perron à colonnes ainsi que le jardin d’hiver, murant ainsi l’une des deux grandes arcades servant jadis au passage des diligences.

Carte postale (Coll. J-L Barbaro)

Les bâtiments du relais postal, qui forment un grand U autour d’une vaste cour, se composent de plusieurs dépendances, comme par exemple les anciennes écuries qui longent la rue du Relais postal (rehaussées en 1904). Mais la maison du maître de poste constitue le bâtiment le plus prestigieux de l’ensemble, avec son toit à croupe et ses nombreuses fenêtres cintrées.



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