Lavoir (Huttenheim - enfants) : Différence entre versions
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+ | De temps en temps, l’une ou l’autre, envoyait une giclée d’eau fraîche à sa voisine, qui n’attendait pas longtemps pour riposter. | ||
+ | Ce jeu les faisait rigoler, mais elles ne cessaient pas leur labeur pour autant. | ||
+ | Plus tard, une des femmes entonnait une chanson. Ses voisines reprenaient avec elle, la jolie mélodie. | ||
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+ | Le soleil présent ce jour-là, faciliterait le séchage. | ||
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+ | Leur bonne humeur communicative prévenait les autres villageoises de leur retour. Cela permettait d’échanger entre elles quelques paroles. | ||
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Version actuelle datée du 6 juillet 2019 à 08:20
<<Voyez-vous les enfants ce lavoir sur votre droite ?.>>
11 : Lavoir
1848
<< Un spectacle agréable, s’offrait à moi, les jours de lessive.
Les lavandières s’avançaient jusqu’au lavoir, en tenant leur panier rempli de linge sale. Elles arrivaient en groupe, afin de le laver dans la rivière. Elles s’agenouillaient, retroussant leur robe et leur tablier, afin de ne pas les mouiller. Elles savonnaient, puis frottaient avec vigueur, le tissu mouillé dans des gestes réguliers.
Parfois, il fallait être attentif, car les nouvelles fusaient, la bonne humeur les prenait et des éclats de rire se laissaient entendre. De temps en temps, l’une ou l’autre, envoyait une giclée d’eau fraîche à sa voisine, qui n’attendait pas longtemps pour riposter. Ce jeu les faisait rigoler, mais elles ne cessaient pas leur labeur pour autant. Plus tard, une des femmes entonnait une chanson. Ses voisines reprenaient avec elle, la jolie mélodie.
Après deux bonnes heures de travail, elles repartaient, portant sous leur bras, le linge propre et essoré. Elles reprenaient la direction de leur habitation. Là une autre besogne les attendait. Car il restait à étendre et faire sécher le linge propre dans le jardin. Le soleil présent ce jour-là, faciliterait le séchage.
Leur bonne humeur communicative prévenait les autres villageoises de leur retour. Cela permettait d’échanger entre elles quelques paroles.
.
Moi, je repartais en sens inverse, le cœur léger, d’avoir partagé leur joie de vivre et d’être au courant des dernières nouvelles du village. Mais je devais me méfier des canulars.
Mais chut, personne ne devait savoir que le ¨Quarmannel¨ épiait chaque semaine, accroupi dans sa cachette.>>